Municipales et vélo : ce qu'en disent les candidats...

Nous remercions les candidats à l'élection municipale qui ont pris du temps pour nous répondre, à ce jour :
Saint Gildas de Rhuys Bernard Brignon pour la liste "St Gildas, énergie nouvelle" : lire la réponse
                                     Vincent Le Gallic  pour "Audace et Progrès" :  lire la réponse

Sarzeau                        Marie-Cécile Riédi pour "Sarzeau,  un avenir partagé " : lire la réponse

Le Tour du Parc           François Mousset pour "Sillage 2020" : lire la réponse

Dans notre lettre (à retrouver ici in extenso),  5  questions précises étaient posées que nous rappelons ci-dessous :

 Êtes-vous prêt à vous engager

1. à lancer dès la première année de mandat une réflexion approfondie et concertée sur la mobilité aboutissant (entre autres) à un plan d'action cyclable ?

2. à accélérer le déploiement du plan vélo de la communauté de communes et à l'améliorer pour que ce réseau orienté tourisme, puisse grâce aux nouvelles extensions, répondre aux exigences attendues d'une trame utilitaire ?

3. à nommer un référent «vélo» ou « mobilité durable » au sein de l’équipe municipale qui sera notre interlocuteur privilégié et pourra avoir une vue transverse sur tous les sujets ? ( La politique cyclable, incluse dans la politique de la mobilité, concerne en effet tous les sujets portés par la municipalité, de l’énergie à la santé en passant par l’urbanisme).

4. à participer à (et/ou faciliter) voire initier des actions de promotion et d'incitation à l'usage du vélo (par exemple pour se rendre aux grandes manifestations de la presqu'île de Rhuys )?

Enfin une dernière question :

5. Quelle part du budget de la commune trouveriez-vous nécessaire et réaliste d'affecter à la cyclabilité du territoire ?

Municipales 2014 : la lettre de Bicyrhuys aux candidats

Demander aux candidats d'expliquer leur politique sur des questions précises entrant dans le champ de  compétences des futurs élus est devenu un passage obligé pour les associations. La comparaison éclairée qui s'ensuit doit permettre à chacun de choisir en fonction de ses convictions, et que le "meilleur" gagne. Mais l'exercice a ses limites : la confrontation du projet des candidats avec la dure réalité du possible quand ils sont élus,  et, ça peut arriver,  une stratégie électorale basique qui pousserait à promettre pour "ratisser" large. Nous gardons à l'esprit ce qu'en disait Henri Queuille, ministre et secrétaire d’Etat plus de trente fois sous la 3eme république et plusieurs fois président du conseil. Il savait donc de quoi il parlait en disant   que  " les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent "  et que  " La politique n'est pas l'art de résoudre les problèmes, mais de faire taire ceux qui les posent ".
 C'est pourquoi, dans la lettre de Bicyrhuys aux candidats, nous avons beaucoup insisté sur la méthode : concertation et  participation citoyenne. L'époque du "chèque en blanc" est révolue et ne "passe" plus du tout. Mieux vaut des projets que les citoyens s'approprient après une sérieuse concertation (qui n'est pas forcément une consensuelle partie de plaisir...).
La lettre de Bicythuys  est à retrouver ici.

PLU de Sarzeau : voté ...

Mis au vote et approuvé le 30 octobre, le PLU de Sarzeau, coté déplacements, ne s'affirme pas comme un projet qui permettrait de "faire la différence". L'étude des  besoins en déplacements induits par  l'urbanisation  auraient du faire l'objet d'une réflexion à priori pour déterminer zones à urbaniser ou à  densifier afin que ces besoins nouveaux puissent être satisfaits par une desserte de  transport en commun ou les modes actifs : marche et vélo. Ensuite il eût fallu réserver à ceux-ci des espaces suffisants et définis avec rigueur  pour que y avoir recours soit un choix d'efficacité, de sécurité et d'économie. Cela aurait été conforme aux engagements du SCOT repris dans le PADD.
La contribution de Bicyrhuys est à lire ici , et l'avis du commissaire enquêteur à retrouver
ci-dessous :

En conclusion, nous avons raison de pointer la non traduction des projets cyclables dans les documents graphiques et règlements, mais le commissaire-enquêteur a été convaincu ( par le simple constat de l'existence  d'aménagements cyclables déjà réalisés ? ) qu'il n'avait pas besoin de demander que cette carence soit comblée... Intéressant !

Retour vers le futur : PLU de Saint Gildas de Rhuys

Ce jeudi 26 septembre, le PLU de Saint Gildas est mis au vote, l'occasion pour nous de revenir sur ce sujet au combien crucial pour les déplacements à vélo.
 Dans sa contribution à l'enquête publique du Plan Local d'Urbanisme de Saint Gildas, à (re)lire ici, Bicyrhuys avait pointé le grand écart entre les constats et les objectifs à atteindre du rapport de présentation et du Plan d'Aménagement et de Développement Durable, parties du PLU, qui décrivent bien la problématique des déplacements dans la commune,  et leur traduction  dans le règlement écrit, les documents  graphiques et annexes du PLU.
En réaction, le Commissaire enquêteur a donné son avis,  après rappel des objectifs 1  et 2 du chapitre5 du PADD repris dans le rapport de présentation.


          - IV-DÉPLACEMENTS (VOITURE-VÉLO -PIÉTON)

On notera avec satisfaction que l'une de nos revendications majeures (et d'autres...), la piste cyclable en site propre le long de la départementale entre Saint Gildas et Sarzeau est considérée comme importante par le commissaire-enquêteur ... ainsi que la concertation préalable à tout aménagement  ayant une incidence sur la voirie et les déplacements. Mais que sera le sort réservé à cet avis ? Les élections qui se préparent seront  l'occasion pour les  candidat(e)s de s'engager sur ces sujets.

L'enquête publique sur le projet de PLU de Saint Gildas, c'est terminé !

Il reste du travail à faire pour que ce document soit à la hauteur des enjeux d'avenir sur la question des déplacements : les problèmes ont été bien décrits, mais où sont les réponses ? Bicyrhuys à transmis au commissaire-enquêteur sa contribution au débat public.

Où en est le Plan Global des déplacements de la Presqu'île ?

Le plan d'actions et l’estimation des coûts associés du Plan Global des Déplacements qui sera intégré au SCoT de la CCPR ont été discutés le 16 septembre en comité de pilotage du PGD et en conseil communautaire. L'objectif affirmé du PGD étant d'améliorer les conditions de mobilité sur la presqu'île en favorisant les modes de déplacements alternatifs à la voiture. Voici les actions concernant directement l'usage du vélo ( 6 sur un total de 12 actions) :

SCOT : le collectif s'exprime sur le rapport du commissaire enquêteur

Le rapport sur l'enquête publique relative au SCoT de la communauté de communes de la presqu'île de Rhuys (CCPR) comprenant l'avis et les conclusions du commissaire enquêteur est accessible en ligne ici.
Le collectif des associations pour la protection et le développement durable de la presqu'île de Rhuys, dont fait partie Bicyrhuys, a étudié et analysé le contenu de ce  document.

On ne s'attardera pas sur les commentaires hors sujet voire déplacés du commissaire enquêteur concernant les associations ayant transmis remarques et commentaires selon la procédure légale. Pour ce qui est du rendu de l'enquête sur le contenu du projet de SCoT, le Collectif explicite sa position  dans un communiqué à retrouver ici, transmis à la presse le 7 septembre 2011. Les associations participantes se sont fortement impliquées au cours de l'élaboration du projet de SCOT  dès  2010, et avaient remis au commissaire enquêteur, le 24 juin dernier, une contribution commune résultant d'une analyse approfondie, menée collectivement, des documents soumis à enquête publique.

SCOT de la Communauté de Communes de la presqu'île de Rhuys :  l'enquête publique (modalités) se termine le 24 juin (inclus) . Il est donc encore temps de s'attaquer à la lecture des documents ( à télécharger ici) ou à lire en mairie pour ceux qui n'auraient pas la dernière version d'Acrobat Reader...
Les déplacements doux dont le vélo y sont souvent cités. L'augmentation de leur part dans les déplacements étant une ambition  affichée du SCOT,  pour des raisons environnementales en priorité : pour satisfaire aux orientations du Plan Régional pour la Qualité de l'Air  élaboré comme le demande la loi LAURE ,  et  aussi pour limiter la production de GES due aux transports, ce secteur étant le principal émetteur. Pour aller vite, une analyse critique du seul DOO (Document d'Orientation et d’Objectifs) permettra  de se forger une opinion sur le sujet et d'apporter  une contribution pertinente à l'enquête publique.
Le but étant que l'objectif proposé (satisfaisant par ailleurs) n'en reste pas à l'affichage...mais que les moyens pour l'atteindre se voient sur le terrain et la programmation de leur mise en œuvre connue !