
Demander aux candidats d'expliquer leur politique sur des questions précises entrant dans le champ de compétences des futurs élus est devenu un passage obligé pour les associations. La comparaison éclairée qui s'ensuit doit permettre à chacun de choisir en fonction de ses convictions, et que le "meilleur" gagne. Mais l'exercice a ses limites : la confrontation du projet des candidats avec la dure réalité du possible quand ils sont élus, et, ça peut arriver, une stratégie électorale basique qui pousserait à promettre pour "ratisser" large. Nous gardons à l'esprit ce qu'en disait Henri Queuille, ministre et secrétaire d’Etat plus de
trente fois sous la
3eme république et plusieurs fois président du conseil. Il savait donc de quoi il parlait en disant que "
les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent " et que
" La politique n'est pas l'art de résoudre les problèmes, mais de faire taire ceux qui les posent ".
C'est pourquoi, dans la lettre de Bicyrhuys aux candidats, nous avons beaucoup insisté sur la méthode : concertation et participation citoyenne. L'époque du "chèque en blanc" est révolue et ne "passe" plus du tout. Mieux vaut des projets que les citoyens s'approprient après une sérieuse concertation (qui n'est pas forcément une consensuelle partie de plaisir...).
La lettre de Bicythuys est à retrouver ici.
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